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Lundi 6 novembre 1 06 /11 /Nov 23:16

Le voisin

de Rémy

Sensuelles, érotiques ou franchement pornographiques, nos histoires agrémenteront le blog. Nous n'en sommes pas les auteurs, elles sont trouvées de ci de là sur le net. Vous pouvez vous aussi envoyer les vôtres pour le plus grand plaisir de nos amis visiteurs.

L'histoire que voici a été trouvée sur le site Textes Gais que nous vous invitons à visiter.

Sa bouche toujours mouillée, belle comme un secret, comme un mystère. Parfaitement dessinée. Aux lèvres discrètes et à la fois pulpeuses. Comme une invitation silencieuse et aguichante. Et ce visage heureux, mélange d'harmonie et de symétrie. M'exhortant à communiquer, à communier, à me commettre, avec lui. Sans mots, les yeux clos.
Son regard pâle et lumineux, allumé. L'iris tel un phare, une révélation, vert d'espoir et de bonté. Ses grands yeux rieurs et vicieux à la fois, sertis par de longs cils foncés et des sourcils énigmatiques et graves. Saillants comme ses joues, comme ses maxillaires, heureuses et généreuses. Comme son front, matérialisation du bonheur, sage et apaisant. Force masculine, sécurisante par sa nonchalance. Noblesse naturelle aux mouvements purs et simples. Beauté primitive sans artifice. Le cheveux hirsute, la barbe abondante, toujours en repousse. Et l'air gêné d'un grand enfant de quarante ans. Quel appétissant voisin.
Deux cent livres de chair bronzée et velue, répartie sur cinq pieds et dix pouces de tendresse brute. À la fourrure noire, réconfortante, soulignant chaque forme, chaque muscle et chaque rondeur. Forêts de poils sauvages par endroit et douces oasis clairsemées par d'autres, s'amusant et flirtant avec la lumière et l'ombre. Retenant l'humidité corporelle, suave et odorante. La toison de son torse toujours bombé dessinant sur le ventre une flèche, indiquant le chemin de la volupté virile.
Les cuisses géantes. Les jambes telles des colonnes de temple, imposantes comme des arbres à fruits. Gonflées et alléchantes. Qu'on imagine dans le sable chaud et clair de quelque plage perdue. Je veux être le sel collé à la transpiration de ses pieds larges, je veux les masser, les baigner. Et caresser ses mollets plantureux et musclés, ses talons, ses chevilles aux aguets. Toujours partantes, solides. Les frôler, les toucher, les envelopper de mes paumes fébriles.
Et son cul comme un melon tranché. Un fruit mur pour la soif. Les deux fesses comme des dieux jumeaux, protégeant la fleur du délice, la fleur du mâle, au prix de notre perte. La Sodome blessure, attendant le baiser de la guérison.
Et du dos la chute. Celle qu'on remonte et qu'on fraie comme un jeune saumon. Celle dont on veut à tout prix trouver la source. La colonne, l'omoplate, la nuque, elle aussi marquée d'une flèche. Pour s'y reposer, collés en cuillère, dans la sueur et peut-être y laisser venir pour quelques heures, le sommeil graveur de souvenirs.
Et continuer. Et se retenir. Chercher la peau, la cajoler. La peau du pavillon rouge de l'oreille, et la mordiller avec retenue. L'effleurer en inspirant. Pour exhaler ensuite dans son cou ce trop plein de sensations à moitié assouvies. Chercher la bouche, chercher les yeux. En contemplant la douceur de ses tempes grisonnantes. Se rabattre sur l'épaule. Rêver d'y mordre un bon coup. Et se retenir encore. En embrassant par derrière, en enlaçant par derrière.
L'inviter maladroitement à se retourner sur le dos, pour suivre avec la langue le chemin mille fois emprunté du sud. Caresser de mes lèvres ses clavicules. Défaire l'ordre de la virile fourrure de sa poitrine et la dépeigner de mes doigts écartés. Descendre après n'avoir mordillé que trop peu ses tétons durs, gonflés de plaisir. Après avoir soufflé sur ma salive délicatement déposée sur eux. Après quelques frémissements de sa part. Et puis descendre encore. Descendre à la fontaine. La fontaine de l'ultime régal, mais tourner autour et l'agacer. En lécher longuement le réservoir. Le dilater, soupeser les testicules. Et rapidement bondir, sans avertir, vers le bout de la queue. En saisir le timide extrait de nectar avec la langue. Prendre lentement son épais et large membre, chaud et presque raide dans ma bouche, tous les doigts occupés à décoder le braille sur la chaire de poule de ses fesses duveteuses. Pendant que je pénètre sous le prépuce avec le bout de la langue et la tourne autour de ce gland déjà dur et torride dans l'unique but de le soulager.
Et repartir, explorer les contrées fauves. Cesser de braver ce volcan embrasé, pour aller vers les jardins parfumés de ses sensibles aisselles. Me délecter de ses arômes enivrants, évoquant quelques contrées anciennes, quelques labeurs passés. Le faire rire. Lui masser vigoureusement les bras et les plaquer au sol. Le retenir. Jouer au plus fort et dominer un moment la bête gémissante en emprisonnant son sexe entre mes cuisses moites. Lécher encore et toujours, lécher son bras costaud tendu vers le haut. Remonter jusqu'à ses doigts parfaits et les sucer un à un. Toucher de mes dents l'ongle doux et dur de son annulaire, de son pouce. Regagner la paume de sa main et tel un messager enivré, y livrer tendrement le baiser de la paix.
Pour le réveiller. Afin de me laisser guider par lui et accepter son invitation muette. L'étreindre en m'assoyant sur son sexe et en le prenant lentement. La main gauche enlacée dans la sienne, la droite agrippée à sa nuque humide, occupée à ramener vers ma bouche son visage paisible, son souffle chaud, sa langue fougueuse. Plonger dans le reflet ardent de ses yeux devenus gris pendant qu'il danse langoureusement en moi, en haut, en bas. Et jouir presque aussitôt. Simultanément.
Et être tiré brusquement de mes phantasmes par l'aboiement d'un chien. Ouvrir les yeux et le voir me regarder. Ce voisin magnifique, beau comme un oiseau au côté de sa femme ordinaire. Assis devant moi, à la table de pique-nique, souriant. Dans la cour arrière, sous le soleil brûlant d'août. Le regarder du coin de l'oeil et voir à son sourire, qu'il sait. Qu'il connaît en rêve ces océans sur lesquels j'aimerais l'amener naviguer. Il a dû les apercevoir à travers mes paupières assoupies il y a un instant. J'espère que je n'ai pas gémi.
Je prends quelques profondes respirations et je m'approche de lui. Je lui offre une bière en imaginant que mon sexe en érection, que je tente de dissimuler, en est le goulot. Je la débouche maladroitement en faisant jaillir un peu de mousse, qui déborde et tombe légèrement sur sa cuisse. Je lui demande pardon pendant qu'il me regarde furtivement en se passant la langue sur les lèvres.

Si tu souhaites publier une histoire sur ce blog, envoie-là à pipsacanoix@gmail.com en précisant si nous devons ou non communiquer tes coordonnées.

Par Pip&Sacanoix - Publié dans : Histoires
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